samedi, mars 31, 2007

dimanche, mars 25, 2007

mail

"parfois j'ai envie de sortir de ce putain de corps et n'y revenir jamais.
ça y est, les larmes coulent enfin, mais c'est bien tout ce qui pourra sortir de moi.
j'en ai assez de cette image que l'autre me renvoie , me trouver moche comme ça, dangereuse, ou malsaine.
ce soir, vraiment ça va pas.
quand je pense que c'est juste pour une fille. je croyais être débarassée de ça, mais ça vient me chercher aux tripes à chaque fois. t'aurais pas un paland, un treuil quelque chose, que j'arrache ça...
j'ai jamais eu peur de prendre des décisions, de faire des choix dans ma vie, je ne manque pas de courage, mais de force, oui.
la force pour m'en foutre, de force pour être indifférente, ça demande une putain de force et je l'ai pas.
Oh j'ai besoin d'une amie ce soir, tu es là, et ça n'a pas de prix.
je suis vraiment une conne, tu sais, une conne qui donnerait tout ce qu'elle a pour rendre heureux ceux qu'elle aime, et malgré ça, j'arrive à rien. oui, je me laisse aller, là. parce que j'en ai marre des gens qui contrôlent tout, qui mesurent tout, qui disent que ça doit être comme ci ou comme ça. j'en ai ma claque!
le donneuses de leçon de bonheur... quand le bonheur c'est pas pour moi, alors qu'on arrête de m'agiter toujours ce truc là sous le nez, ça va me filer le mal de mer à la fin.
J'arrive pas à faire le ménage, tout ça pour une fille égoïste qui m'a réclamé l'amitié à la place de l'amour perdu, pas possible; et qui chipote quand je la lui offre de mon coeur tout entier.
je suis tarée ou quoi? pour m'embarquer toujours comme ça dans des histoires qui marcheront de toute façon pas?"

5h30

5h30 - Impossible de dormir encore; la conscience me revient, pénible à mon corps où je tiens toute entière, mais à grand peine.
5h30 - Il est impossible de rêver plus loin; deux corps après leur nuit se nourrissent l'un à l'autre au matin, mais je suis seule dans ce lit, et c'est comme si je dormais avec ton cadavre. C'est tout l'inutile de ton corps que tu m'as laissé pour mémoire.
Mon corps, encore abandonné, hurle sa douleur au réveil, parce qu'il est à nouveau né au jour.
J'occuperai mes heures à le bercer, à lui raconter des milliers d'histoires, à le distraire, à lui donner à voir le spectacle trépidant de la multitude, tout autour.
5h30 - Il faut se jeter dans l'éveil comme à la baille.
Aujourd'hui encore: tu es partie, je n'ai plus de mirroir pour mes colères, elles me reviennent essoufflées après avoir battu aux quatre murs de la chambre.
Il y a quelque chose de familier dans ton absence

lundi, mars 05, 2007

My life's a joke Sarah

"I disappoint people. And i don't even take care when people stop caring about me.
And I leave, and I leave no traces behind me."

Douglas Couplan
"All families are Psychotic"