mercredi, octobre 10, 2007

d'une autre façon

Tu manques d'une autre façon, aujourd'hui, quand tu t'absentes à toi-même, tu me prive de toi, et la douleur s'installe en moi, lancinante.
Je ne peux pas concevoir, je ne peux pas supporter que tu fermes la porte sur toi... mais je peux le comprendre.
Je peux essayer.

C'est un autre langage à trouver peut-être, léger comme l'air, apaisé.
Commençant par soi-même.

Pas de leçon à donner, ni même à recevoir, juste peser ses mots, mesurer la portée.
Au fond de ton coeur la chair si tendre, dehors la carapace.

C'est comme attendre trop... et prendre chaque mot en pleine face.
Sensible au temps qui passe.
J'écris ce soir pendant que tu te tais, et ton silence est ma solitude.

J'attendrai ta voix, demain, plus tard, quand les pensées, les mots, les sentiments auront repris leur place.