dimanche, mars 31, 2013

Retrouver un vieil ami depuis 30 ans perdu de vue, et s'apercevoir que sa vie est belle et qu'elle est bien construite, qu'il semble heureux, ça fait un bien fou.
Savoir qu'il est passé par quelques épreuves douloureuses et que malgré tout il a su préserver son appétit de l'existence et qu'il a cultivé sa capacité à faire du bien autour de lui, ça fait un bien fou.

Rien n'est plus pénible que d'assister au spectacle désolant de ceux qui ayant raté toutes les opportunités de changer leur vie ne voient plus comme issue que de vous jeter au visage leur venin.
Il y a un avant et un après.
Avant, il y avait l'effort de considérer leurs difficultés et d'en tenir compte dans mon jugement et dans mes réactions. Il y avait la volonté de passer outre mes réticences pour essayer de leur montrer que les choses peuvent évoluer autrement. 
Mais il y a aussi un  après, après le point de non-retour.
Ceux-là qui m'ont craché au visage, ne franchiront plus le seuil de ma maison.
J'en ai terminé de leur trouver sans cesse des excuses, de payer de ma personne sans espoir de retour, sans l'ombre d'une reconnaissance.